INNOVATION

INNOVATIONS
AU COEUR DU PROJET

DEMONSTRATEUR DE VILLE DURABLE
LOGISTIQUE EN QUARTIER DENSE APAISÉ 

Une démarche lauréate France 2023 : réduire les nuisances environnementales de la logistique chantiers

Retenu parmi les projets « Démonstrateurs de la ville durable », dans le cadre du programme France 2030 (financé par l’État et piloté par la Banque des Territoires), le projet « la logistique en quartier dense apaisé » de Gratte-Ciel centre-ville est porté par la Métropole de Lyon, en lien avec la Ville de Villeurbanne, et opéré par la SEM SERL. Sélectionné pour son caractère novateur, il a pour ambition d’allier l’intensification des échanges et la préservation du cadre de vie. 

Le projet « logistique en quartier dense » porte sur 2 axes principaux :

· La logistique de chantier, reposant sur une organisation de chantier sobre et performant, vise à accompagner les chantiers pour réduire les nuisances environnementales de ceux-ci 

· La logistique urbaine, sobre et décarbonée pour les centres urbains denses et apaisés est destinée à approvisionner les commerces et les particuliers 

LOGISTIQUE DE CHANTIER

Limiter les nuisances et les impacts des chantiers concomitants

De 2024 à 2028, 650 logements seront construits, auxquels s’ajouteront les chantiers des espaces publics, de la nouvelle ligne de tramway T6, de la voie lyonnaise n°4…). La concomitance de ces chantiers d’envergure a incité la Métropole de Lyon et la SEM SERL à organiser, gérer les différents flux de marchandises et de personnes sur ces chantiers. 

5 composantes sont aujourd’hui testées : 

· Réguler les flux de chantier en entrée et sortie du secteur de projet. La SEM SERL s’est associée à la SPL Lyon Part-Dieu pour étendre le dispositif REGULY, déjà en place à la Part-Dieu. Ce service permettra d’organiser l’intégralité des flux de camions entrants et sortants du périmètre du projet. Ce système permettra de réduire le nombre de kilomètres parcourus par les camions dans la Métropole lyonnaise, ainsi que d’améliorer la sécurité des usagers (piétons, transporteurs, habitants, cycles). Ce dispositif permettra également d’améliorer la sécurité des voies à proximité immédiate des différents chantiers et ainsi limiter les nuisances des différents chantiers. 

· Favoriser le déploiement des véhicules et engins de chantier « bas carbone ».

En lien avec Renault Truck et Volvo CE, des tests d’engins de chantier et véhicules de livraison bas carbone seront réalisés sur toute la durée des chantiers. 

· Mettre en place une gestion mutualisée des déchets à l’échelle de la ZAC. La SEM SERL s’est associée avec les promoteurs afin de mettre en place une gestion des déchets non pas à l’échelle de chaque construction, mais à l’échelle de la ZAC. Un gestionnaire unique de déchets, couplé à des agents dits « valoristes » chargés de la sensibilisation des compagnons/ouvriers, sont mis en place. Ce fonctionnement unique en France permettra de mutualiser les moyens de collecte, d’améliorer la valorisation des déchets et d’obtenir une analyse très fine de cette valorisation.

· Accompagner l’usage des mobilités décarbonées. Afin d’accompagner les compagnons des chantiers à l’usage de mobilités actives, la mise en place d’un bouquet de services mobilités sera testée sur les chantiers. Concrètement, chaque compagnon aura accès à un budget pour obtenir une offre de mobilités décarbonées : transport en commun, usage covoiturage, autopartage, accompagnement à l’achat de vélo…

· Accompagner l’insertion des métiers en logistique de chantier et logistique urbaine. En lien avec les entreprises du secteur, les entreprises de constructions, de transport, de logistique, le territoires et les organismes de formation, il sera construit des programmes de formation pour améliorer l’accès aux métiers logistiques pour les personnes éloignés de l’emploi.

LOGISTIQUE URBAINE

Décarboner la logistique du dernier kilomètre

L’enjeu est de développer un modèle de logistique urbaine décarbonée pour l’approvisionnement des marchandises du futur centre-ville élargi, en particulier sur le dernier kilomètre. Ce modèle sera testé dans le quartier historique, puis sera élargi à la future ZAC.

Plusieurs actions seront développées dans les prochains mois : 

· Aménager un Espace Logistique de Proximité en centre-ville à proximité de la ZAC.

Cet espace permettra de mutualiser et de massifier les livraisons de la ZAC, et d’assurer la livraison du dernier kilomètre en véhicules décarbonés. Il sera d’abord testé pour les commerces du centre-ville existant, avant de sedéployer sur l’ensemble du centre-ville élargi.

· Développer une conciergerie urbaine

Cette conciergerie apportera qui apportera des services de proximité dédiés aux habitants et usagers du centre-ville, dans une logique d’animation et de lien social : dépot et retrait colis et achats, prêt de matériels, sensibilisation aux pratiques d’achats.

· Accompagner les interventions des artisans

Ces expérimentations vise à améliorer les inventions dans le quartier des artisans : changement de pratique, développement infrastructure pour accueillir les artisans

Mettre en place des livraison « nouvelle génération »

Permettre un fluidification des livraisons sur les aires de livraisons. Permettra un meilleur usage de celles-ci.

Les deux projets feront l’objetd’une évaluation (avec le LAET– Laboratoire Aménagement Economie Transports) tout au long de la durée du projet afin de définir des modèles reproductibles sur d’autres projets de la Métropole ou sur d’autres territoires au niveau national.

Un comité scientifique avec des spécialistes européens de la logistique, de l’économie, de l’aménagement a été créé afin de suivre et chalenger cette évaluation.

CHRONOLOGIE
TRANSPLANTATION DES ARBRES

ÉTAT DE L’ART DE LA TRANSPLANTATION

La transplantation de grands sujets, comme les platanes de la ZAC Gratte-Ciel Centre-Ville, est une pratique maitrisée par les pépiniéristes et paysagistes, mais non courante pour des raisons de coût et de non garantie de reprise des sujets.

La vue d’ensemble peut être représentée techniquement, pour analyser précisément les attentes et besoin de chaque étape. Cette vision technique constitue un guide pour la réplication.

 

Etude de l’opportunité de lancer une transplantation des arbres identifiés :

– Compatibilité entre l’emplacement actuel vs définitif : distance, exposition, nature du sol, présence de réseaux ?

– Analyse de la canopée / couverture exigée

– Validation de l’essence : permet-elle une transplantation ?

– Possibilité de conserver les arbres d’une autre manière ? (par exemple en modifiant l’implantation du bâti)

– Budget disponible pour le sauvetage des arbres

REEMPLOI SUR LES ESPACES PUBLICS

Réemploi – Késako ?

Au sens strict, le réemploi se définit actuellement comme toute opération par laquelle des substances, matières ou produits qui ne sont pas des déchets sont utilisés de nouveau pour un usage identique à celui pour lequel ils avaient été conçus.

Ex : une porte reste une porte

A l’inverse, la réutilisation se définit comme toute opération par laquelle des substances, matières ou produits qui sont devenus des déchets sont utilisés de nouveau.

Ex : une porte devient une table

Le recyclage est l’opération par laquelle la matière première d’un déchet est utilisé pour fabriquer un nouvel objet : une porte devient du bois à brûler

Ex : une porte devient du bois à brûler

Un aménagement perçu comme qualitatif

« C’est bien fait ça se voit pas que ça a été utilisé avant »

« On dirait que c’est du neuf »

« C’est très propre »

Un bonne perception du « recyclage » de matériaux de sol usagés, mais aussi la limitation du « gaspillage »

« C’est économique c’est écologique pourquoi les jeter ça fait du gâchis « (2 habitantes de Villeurbanne)

« Ca fait vivre une autre histoire au pavé » (3 lycéens)

Une démarche perçue comme innovante, et qu’il faudrait « encourager »

« Il faut encourager davantage ce type de démarche. J’avais entendu que les bancs (sur le parvis) étaient aussi du réemploi. Mais c’est du bois il aurait fallu les poncés, j’ai déjà déchiré mes collants à cause de bout de bois. » (1 lycéenne)

« C’est nouveau de faire ça » (1 lycéenne)

keyboard_arrow_up